Balade pour découvrir les points touristiques de Nandrin

La tour du donjon date du XIIIe siècle et faisait partie d’un ancien château du XIVe au XVIIIe siècle. Elle fut construite par Baudoin de Saint-Séverin et appartint à plusieurs familles importantes du pays.

Lorsque la tour faisait partie du château, une maison la jouxtait. Cette demeure comportait deux tours à l’avant dont les sommets, des flèches bulbeuses, constituaient le portail. Cette configuration formait un plan en U ramassé. Un pont suspendu et un pont en dur à trois arches permettaient d’accéder à la ferme voisine.

La tour de Nandrin en carré possède des côtés de 10 mètres de large avec une hauteur de 22 mètres. Elle comprend cinq étages dont une cave partiellement enterrée. À sa base, les murs sont épais de 185 centimètres. Au sommet, ils le sont de 90 centimètres.

Pendant longtemps, la tour fut abandonnée. En 1976, une famille décida d’acheter la tour du donjon et de la restaurer afin d’en faire leur habitation.

La place de Nandrin porte le nom du célèbre violoniste et compositeur du XIXe siècle, Ovide Musin, qui a vécu sur cette place dans la maison familiale pendant quelques années. Il était important pour la commune de Nandrin de le mettre à l’honneur, en posant une plaque commémorative sur sa maison natale située à côté de la nouvelle partie de l’administration communale.

Au milieu de cette belle place, vous trouverez un petit étang qui amène une certaine sérénité à cet endroit.

En vous y promenant, vous pourrez aussi bien aller boire un verre que manger des pizzas. De même, vous y retrouverez une banque et une pharmacie. L’administration communale fait partie intégrante de cette place. Si vous venez en voiture, vous aurez à votre disposition deux parkings.

Sur la place de Nandrin, vous vous trouverez à proximité de l’église Saint-Martin ainsi que du musée de la Vie Rurale Condruse.

Concernant les moyens de transport, vous aurez à disposition deux arrêts de bus qui vous permettront de vous rendre à différents endroits comme Liège, Clavier, Huy, Hamoir etc.

L’église Saints-Pierre-et-Paul se situe sur la place Félix Gonda à Saint-Séverin dans la commune de Nandrin.

C’est la petite église de Saint-Symphorien qui a précédé la bâtisse que nous pouvons voir aujourd’hui.

L’édifice actuel fut construit en deux temps. Durant la première moitié du XIIe siècle, la construction, de style roman, était dédiée aux saints Pierre et Paul, les patrons de l’ordre. Il s’agit du seul témoignage du style architectural clunisien belge qui restera aux mains des clunisiens jusqu’au XVIe siècle.

En 1846, la fabrique d’église envisagea la démolition de l’édifice religieux tant il était délabré. Cinq ans plus tard, la Commission des Monuments et Sites le classa, ce qui allait permettre une restauration. La reconstruction demanda des dizaines d’années. Son aspect actuel date de 1915, l’année des dernières modifications.

Depuis 1933, l’église Saints-Pierre-et-Paul fait partie du patrimoine immobilier exceptionnel en Région wallonne de la province de Liège. Vous pourrez voir sur la façade de l’église le blason blanc et bleu identifiant un bâtiment ou un élément patrimonial à préserver. Cela signifie qu’il est protégé, ne peut en aucun cas être détruit et doit être conservé afin d’être transmis aux générations futures.

L’endroit où se situe le château de la Tour au Bois fut d’abord occupé par un premier édifice nommé « Tour au Boys » qui faisait partie de la Commanderie locale (détruit par après). C’est entre 1791 et 1801, période de Louis XVI, que le château de la Tour au Bois fut construit pour le compte de Jean-Théodore Rome, le dernier administrateur des biens de la commanderie. Le château fut ensuite transmis pendant cinq générations par les filles.

Le château est composé de trois étages, soit 300m2, possédant 32 pièces dont 12 chambres. Il est entouré d’un terrain d’une superficie de 4 hectares.

En 1972, la famille Eymeael-Albertz a racheté à la famille De Laminne de Bex le château qui était dans un mauvais état. Elle a donc dû réaliser bon nombre de travaux pour que le château retrouve sa grandeur d’antan.

Juste avant de rentrer dans la grande allée bordée d’arbres, nous pouvons remarquer que le château est classé puisqu’on y trouve le blason blanc et bleu qui identifie un bâtiment ou un élément patrimonial à préserver.

Le village de Villers-le-Temple fut tout d’abord lié à l’Ordre du Temple (1129 à 1312) - d’où vient son nom - , où Villers-le-Temple sera le véritable siège de l’Ordre ainsi que le chef-lieu du bailliage de Hesbaye. Le chevalier Gérard de Villers (chevalier de l’ordre du Temple) avait établi une commanderie qui comprenait un château, une grande chapelle, une basse-cour avec des bâtiments d’exploitation et le logement du fermier.

Au début du XIVe siècle, l’Ordre du Temple fut supprimé. Villers passa ainsi aux mains de l’Ordre des Chevaliers de Malte (ordre religieux et militaire). Le commandeur avait sa propre justice ainsi que des revenus importants.

Au XVIe siècle, Villers devint le chef-lieu de la commanderie de Liège.

Tous les commandeurs étaient issus de grandes familles de la noblesse française. Ils ne résidaient donc pas à Villers-le-Temple mais déléguaient leur pouvoir à des subalternes (ils occupaient un rang inférieur par rapport aux grandes familles). Un des plus représentatifs fut Jacques Laure le Tonnelier de Breteuil, connu sous le nom du chevalier de Breteuil, commandeur de Villers-le-Temple de 1756 à 1787.

Au cours du XVII et XVIIIe siècle, le château et ses dépendances faisant partie de la commanderie tombèrent dans un état de délabrement, ce après la suppression de l’Ordre de Malte. Peu de temps après, la chapelle et le château de la commanderie furent détruits.

A l’heure actuelle, on peut toujours observer une des tours de la commanderie le long de la route. Il est également possible de la visiter mais sous réservation.

La date à laquelle l’église aurait été fondée est inconnue à ce jour. La première mention explicite de l’église Saint-Pierre date de 1260. À cette époque , l’église faisait partie de l’abbaye de Flône et entra donc dans le domaine de l’ordre du Temple.

L’église actuelle dédiée à Saint-Pierre fut construite sous le règne du chevalier de Breteuil (il était en possession de la commanderie de Villers-le-Temple en 1756) pendant le XVIIe siècle. La dernière restauration date de 1972.

Dans cette église, nous pouvons retrouver la tombe en pierre bleue de Gérard de Villers, chevalier de l’ordre du Temple, mort en février 1273. Il fut d’abord enterré dans la chapelle de son ancienne propriété mais lors de la désaffection de la chapelle, sa tombe fut transférée à l’église Saint-Pierre.

La chapelle date du XVIIe siècle et fait partie du château de Fraineux. Cet édifice est dédié à Saint-Aubin. Ce nom représente plusieurs saints chrétiens dont Saint- Aubin d’Angers. Ce dernier a laissé de nombreux lieux à son nom en France, en Suisse et en Belgique (Florennes dans la province de Namur). De même, il est devenu le patron des boulangers et des pâtissiers.

En 1594, le seigneur local (de Fraineux), Philippe le Rosseau fit construire la chapelle à proximité de son château.

En 1978, la chapelle du château de Fraineux, la rampe d’accès, les murs du parc de Nandrin, l’ensemble de la chapelle et du terrain environnant furent classés par la Région wallonne.

Jusqu’au début des années 80, l’abbé Leclère célébrait encore une messe tous les dimanches à 9h00 du matin.

Juste à droite de la chapelle, au niveau de l’entrée de la rampe d’accès, on peut observer une ancienne pompe à eau publique fondue à Anvers par Garvens.

L’église Saint-Martin se situant à deux pas de la place de Nandrin n’était au départ qu’une chapelle dépendant de la paroisse de Soheit (village voisin).

De cette époque, on peut encore observer la tour de l’église construite au XIe siècle. C’est la construction en pierres la plus ancienne du centre du village. La partie inférieure de la tour est la plus ancestrale, car composée de pierres du village.

L’église se situant juste à côté de la place de Nandrin a donné naissance à la place, car les habitants se regroupaient à cet endroit par besoin de protection (l’église se situant sur un monticule).

Au XIIIe siècle (octobre 1252), la paroisse de Nandrin devint indépendante. C’est vers 1837 que l’église fut construite. Elle fut transformée à plusieurs reprises. La dernière restauration date de 1951.

De même, à la fin du XIXe siècle, la tour de l’église eut son importance dans l’aménagement d’une classe dans le presbytère . En 1833, cette dernière fut dédiée aux cours destinés aussi bien aux garçons qu’aux filles du village. Ensuite en 1834, une deuxième classe vit le jour. Des cours furent donnés dans cette tour jusqu’en 1881 date à laquelle l’école fut relogée ailleurs.

Le musée de la vie rurale condruse fut créé par la fondation Christian Blavier. Au cœur du village de Nandrin, ce musée évoque le passé du Condroz liégeois, une région naturelle située non loin de Liège.

Le musée est divisé en 6 parties :

• - Espace 1 : géologie – poterie – plan hydrographique de la commune de Nandrin
• - Espace 2 : agriculture (outils et accessoires)
• - Espace 3 : cuisine du XXe siècle (meubles et ustensiles ménagers)
• - Espace 4 : anciens métiers et leurs outillages
• - Espace 5 : anciens jouets – école du village – musique
• - Espace 6 : Reconstitution de la place de Nandrin comme avant.

  Le musée vous permettra de sauter dans le passé, suscitera de nombreux souvenirs chez les plus anciens et de la surprise, de la curiosité, de l’interrogation chez les plus jeunes.